Tout distributeur d’électricité, avant de procéder à la mise sous tension d’une installation nouvelle ou rénovée, est tenu d’exiger une attestation de conformité de cette installation aux règles de sécurité en vigueur. Ces attestations sont remplies par les installateurs eux-mêmes, sous leur responsabilité. Puis elles sont visées par le Consuel, moyennant une participation aux frais de visite aléatoires qui constitue l’unique ressource financière de l’organisme.
Ainsi, une installation photovoltaïque n’a pas plus de raisons d’être source d’incendie que toute autre installation électrique. Une étude du CSTB et de l’INERIS a montré, par ailleurs, qu’une installation photovoltaïque ne propage pas l’incendie : elle se comporte comme tout autre élément de couverture.
Source : photovoltaïque.info
La température normale de fonctionnement des cellules est d’environ 45 °C ; par fort ensoleillement et vent faible elle peut dépasser 60°C voire atteindre 75 °C à 80 °C s’ils sont mal ventilés. Les normes imposent une plage de test : de – 40 °C à + 85 °C.
La plupart du temps oui !
On distingue le rayonnement direct du rayonnement diffus. Le rayonnement direct est capté par les panneaux les jours de beau temps, cela constitue la source principale de la production photovoltaïque. Par temps couvert, sans soleil, les modules captent la luminosité ambiante (le rayonnement diffus) et produisent tout de même de l’électricité.
Les différentes technologies et modèles de panneaux sont plus ou moins capables de capter le rayonnement diffus, mais les nuages n’arrêtent pas leur production pour autant !
Le rendement représente la quantité d’énergie que le module est capable de transformer lorsqu’il est soumis à un rayonnement de 1 000 W/m² à une température de 25 °C.
Par exemple, si un module de 1 m² est défini pour un rendement de 17 %, cela signifie que lorsqu’il sera sous un rayonnement de 1 000 W/m² sous 25 °C, il sera en mesure de produire 170 W à cet instant précis.
La garantie produit vous protège – pendant le nombre d’années déterminées par le constructeur – contre les défauts matériels de conception entraînant soit un défaut mécanique, soit un défaut de fonctionnement.
Par exemple:
– la vitre présente une bulle
– le cadre bouge
– un collecteur se dessoude
– l’étanchéité du module présente un défaut et les collecteurs s’oxydent prématurément
– etc.
La garantie de performance vous donne une indication sur la tolérance au vieillissement du module photovoltaïque. Elle détermine le pourcentage maximal de perte de puissance par an pour une durée définie (en général entre 20 et 25 ans). Elle permet de calculer la puissance minimale que le module sera en mesure de fournir à la fin de la durée déterminée dans les spécifications techniques du produit.
Un kiloWatt-crête est la puissance électrique délivrée par un module photovoltaïque dans les conditions dites standards. Ces conditions correspondent à une irradiation de 1000 W/m² et à une température de 25°C.
La puissance délivrée par le module varie conjointement avec l’irradiation et en sens inverse de la température. Aussi, un module photovoltaïque délivre parfois plus de puissance que sa puissance « crête » -au printemps notamment, dans le cas d’une journée fraîche et ensoleillée.
Il s’agit de deux technologies différentes de production du silicium nécessaire à la réalisation des panneaux ; la première est plus répandue et moins chère que la seconde; la seconde offre des rendements supérieurs jusqu’à 23% contre 15 ou 16% pour le polycristallin. Il existe une troisième technologie dites « amorphe » moins performante, plus facile à produire, mais plus sensible dans des conditions d’éclairement diffus (mauvaise exposition, alimentation d’équipements électriques dans les sites isolés des régions tempérées).
Il est important de questionner l’installateur et de vérifier les points suivants pour réduire les risques d’incidents et minimiser les conséquences dus au vieillissement de l’installation :
- y a-t-il un pare pluie prévu sous l’installation photovoltaïque ?
- le mode d’installation des panneaux et des onduleurs permet-il une ventilation ?
- la visserie utilisée pour la fixation des éléments est-elle résistante à la corrosion et équipée d’un joint d’étanchéité ?
- dans le cadre d’une IAB, le système d’intégration est-il conforme aux exigences du CEIAB (fourniture d’un certificat du CSTB ou autre organisme agréé) ?
Deux types de masques existent :
- Les masques lointains sont ceux qui désignent le relief montagneux et déterminent l’heure à laquelle l’installation ne sera plus exposée au soleil selon la saison. Prendre en compte cette caractéristique permet de déterminer la quantité d’énergie théorique que pourra produire l’installation. En effet, le soleil n’apparaît pas à la même heure selon si une toiture se situe dans une vallée encaissée ou en bord de mer.
- Les masques proches sont ceux qui désignent tout obstacle extérieur entravant l’ensoleillement de l’installation à une distance de quelques mètres. Ils peuvent être plus ou moins conséquents selon les saisons car le soleil n’a pas la même amplitude en hiver et en été. Il faut notamment être vigilant pour les bâtiments ou les arbres sur les propriétés voisines qui sont des masques que l’on ne peut généralement pas supprimer. Les jeunes arbres qui sont voués à prendre de l’ampleur dans le temps doivent également être pris en considération.
Une toiture bien exposée est définie par :
- une orientation majoritairement au Sud. (Une orientation entre Sud Est et Sud Ouest est acceptable selon la localisation géographique de l’installation) ;
- une inclinaison des panneaux comprise entre 30 et 35° ;
- l’absence de masques solaires importants ;
- un taux d’ensoleillement annuel suffisant sur le lieu de l’installation.